Le travail saisonnier a vocation à être limité dans le temps. Toutefois, il se répète chaque année à des périodes à peu près similaires. Le travailleur saisonnier peut répondre à des besoins ponctuels mais réguliers comme la cueillette, les vendanges ou le tourisme hivernal ou estival.

Recruter un travailleur saisonnier implique de lui proposer un contrat à durée déterminée (CDD), qui peut être conclu sans que soit précisée une date de fin de mission. En l’absence de date de fin, ce contrat saisonnier doit cependant indiquer que l’embauche est réalisée pour l’ensemble de la saison et comporter une durée minimale d’emploi.

Plus de souplesse

Pour l’employeur, ce contrat saisonnier offre de la souplesse, davantage qu’un CDD classique. L’employeur peut ainsi proposer successivement, au cours d’une même saison plusieurs CDD à un même salarié et lui confier des missions similaires ou différentes. Ne pas indiquer de terme précis au contrat saisonnier permet en outre de s’adapter aux aléas tels que les conditions climatiques qui peuvent avoir une incidence sur l’activité de l’entreprise.

Pour le salarié, l’emploi saisonnier lui offre la possibilité d’acquérir de l’expérience en diversifiant ses missions. Il peut aussi demander le paiement des congés payés non pris quand le contrat s’achève ; Cela augmente la valorisation de sa rémunération.

A noter encore, qu’en l’absence d’accord collectif ou de convention, le Code du travail prévoit que l’indemnité de précarité (ou indemnité de fin de contrat) n’est pas versée à la fin du contrat saisonnier.

Pour en savoir plus, contactez le conseiller Ressources humaines de votre CMA ou notre plateforme en droit du travail : 

Je contacte ma CMA 

Publié le mardi 28 juin 2022


Retour aux actualités